aide publique au développement (APD) https://www.ouvroir.fr/cpe/index.php?id=338 Entrées d’index fr 0 La relation Principal-Agent dans l’aide publique au développement (APD). Une relecture synthétique de l’espace de coopération Nord-Sud https://www.ouvroir.fr/cpe/index.php?id=337 Dans le cadre d’une relecture de l’espace de coopération Nord-Sud, nous nous proposons de synthétiser l’utilisation du modèle Principal-Agent du contrat d’agence pour comprendre les déterminants contractuels et institutionnels de l’efficacité du processus de délivrance de l’APD. Si nous considérons l’APD, à l’image du modèle d’Azam-Laffont (2003), comme un contrat dans lequel un donateur bilatéral altruiste cherche à transférer une aide exogène à deux pays bénéficiaires pour réduire la pauvreté au Sud (BPM [1]), il n’en reste pas moins que son anticipation affecte négativement les motivations des gouvernements bénéficiaires à élaborer des politiques appropriées.Pour atténuer les conséquences de ce dilemme du samaritain, nous montrons qu’à défaut d’assurer des contrats optimaux (first best) et (second best), le recours à des intermédiaires institutionnels plus ou moins altruistes (IMA) d’une part, et à des partenariats public privé (gouvernement du Sud — ONG locales et firmes privées contractantes) mieux maîtrisés d’autre part, peut permettre aux deux acteurs fondamentaux de réduire les problèmes d’aléa moral et d’asymétrie d’information auxquels ils sont confrontés, et donc de se rapprocher de l’optimum de second rang, plus réalisable. Enfin, nous amorçons un début de réflexion sur une vision globale du processus de délivrance de l’APD dans un monde de plus en plus globalisé et confronté à la question des biens publics mondiaux (BPM).[1] BPM : nous considérons ici la réduction de la pauvreté au Sud comme un bien public mondial à l’image des objectifs de développement du millénaire définis par l’ONU en 2000 et du modèle Azam-Laffont (2003). In the context of a new reading of the North-South partnership space, we propose to synthesize the use the Principal-Agent model of agency contract to understand contractual and institutional determinants of the foreign aid process. If we regard foreign aid as an agency contract in which a donor from North, paternalistic altruist (Principal), gives a transfer to two governments of South, responsible of the local revenues distribution (Agent), in return for poverty reduction (global public good, GPG, see Azam-Laffont, 2003), it nevertheless remains that its anticipation will negatively affect the agents incentives to implement appropriate policies.In order to mitigate this Samaritan Dilemma, we show that failing to device optimal contracts (first and second best), bilateral donors countries can positively delegate part of their aid budget to institutional intermediates such as multilateral aid institutions (MAIs, knowledge banks) and civil societies (public-private partnerships: NGOs and private contractors firms). This could help bilateral donors and recipient countries mitigating the time-inconsistency and asymmetric information problems in foreign aid policy, and therefore getting closer to the second best contract. mer., 27 avril 2022 17:26:06 +0200 ven., 27 oct. 2023 15:28:26 +0200 https://www.ouvroir.fr/cpe/index.php?id=337