lost heritage https://www.ouvroir.fr/deshima/index.php?id=269 Entrées d’index fr 0 Lost Heritage and Reconstructing Sámi Roots in Mats Jonsson’s Comic Novel När vi var samer https://www.ouvroir.fr/deshima/index.php?id=260 In Sweden, artistic expressions by Sámi authors and artists dealing with the trauma of lost language, culture and identity of the Sámi, the only indigenous people in Europe, have recently become visible in a prominent way. The film Sami Blood (2016), directed by Amanda Kernell, was shown at festivals in Europe. The epic poem Ædnan. Epos (2018) by Linnea Axelsson, about the forced migration of Sámi families, was awarded the prestigious Augustprize in 2018 for the best fiction book, and Elin Anna Labba received the same prize for nonfiction in 2020 for her documentary book Herrarna satte oss dit. Om tvångsförflyttningarna i Sverige (2020), also about Sámi forced migration in Northern Scandinavia. In 2021, Mats Jonsson published the comic novel När vi var samer (When we were Sámi), which had very positive reviews in the most prominent Swedish newspapers such as Svenska Dagbladet and Dagens Nyheter. Mats Jonsson discovered that his ancestors were originally Sámi. He refers to the works of Axelsson and Labba and positions himself in the same genre, i.e. modern Sámi literature about lost heritage and identity. This paper sets the comic novel by Jonsson in the context of Axelsson’s and Labba’s works and, more generally, the renaissance of modern Sámi literature in Sweden. Furthermore, the analysis of När vi var samer will demonstrate how literature is intended to heal trauma, visualize a lost history and strengthen peripheral voices. En Suède, les expressions artistiques d’auteurs et d’artistes sámi traitant du traumatisme de la perte de la langue, de la culture et de l’identité des Sámi, le seul peuple autochtone d’Europe, sont récemment devenues manifestement visibles. Entre autres, le film Sami Blood (2016), réalisé par Amanda Kernell, a été présenté dans plusieurs festivals en Europe. Le poème épique Ædnan. Epos (2018) de Linnea Axelsson, qui traite de la migration forcée des familles sámi, a quant à lui reçu le prestigieux Augustprize en 2018 pour le meilleur livre de fiction. Le même prix a ensuite, en 2020, été décroché dans la catégorie non-fiction par le livre documentaire d’Elin Anna Labba Herrarna satte oss dit. Om tvångsförflyttningarna i Sverige (2020), qui s’occupe également de la migration forcée des Sámi dans le nord de la Scandinavie. En 2021, c’est le tour de Mats Jonsson. Il publie alors la bande dessinée När vi var samer, en recevant des critiques très positives dans les principaux journaux suédois tels que Svenska Dagbladet et Dagens Nyheter. Ayant découvert que ses ancêtres étaient à l’origine des Sámi, Mats Jonsson se laisse inspirer par les œuvres d›Axelsson et de Labba afin de se positionner dans le même genre, à savoir celui de la littérature sámi moderne thématisant la perte de l’héritage et de l’identité. Cet article replace la bande dessinée de Jonsson dans le contexte créé par les œuvres d’Axelsson et de Labba et, plus généralement, par la renaissance de la littérature sámi moderne en Suède. En outre, l’analyse de När vi var samer montre comment la littérature peut servir à guérir les traumatismes, à visualiser une histoire perdue et à renforcer les voix périphériques. mer., 24 sept. 2025 09:20:37 +0200 mer., 03 déc. 2025 14:08:16 +0100 https://www.ouvroir.fr/deshima/index.php?id=260