Nuit de Saint-Jean et Les Vierges folles https://www.ouvroir.fr/deshima/index.php?id=458 Par une recherche incessante de nouvelles manières de penser le corps, les Ballets suédois voulaient être le creuset de la nouvelle avant-garde des années folles. Son mécène et créateur Rolf de Maré choisit Paris et le Théâtre de Champs Elysée comme lieu de naissance de cette compagnie qui rassemble une partie des danseurs de l’opéra royal de Stockholm. Malgré une existence très brève (1920-1925), les Ballets suédois marquent profondément le monde de la danse par ses innovations non seulement chorégraphiques mais aussi poétiques, picturales et musicales. Considérés par les critiques comme concurrents des Russes, ils attirent les forces vives de la jeunesse artistique parisienne en quête de nouvelles valeurs depuis le désastre de la Première Guerre Mondiale. En effet, avec son chorégraphe Jean Börlin, les Ballets suédois ont donné au ballet une morphologie nouvelle en attribuant la même importance à chacun des arts qui le composent. Parallèlement, Jean Börlin et Rolf de Maré manifestent ouvertement leur volonté de mettre en valeur le patrimoine de leur pays mais de manière plus contemporaine. Quelle est la place du folklore suédois dans la genèse des créations inédites des Suédois ? Est-elle la source d’un renouvellement du genre ? Cette étude avant tout musicologique s’attardera sur l’influence du folklore suédois dans les genèses de Nuit de Saint-Jean et Vierges folles présentés lors de la première saison de la compagnie entre le 25 octobre et le 18 novembre 1920. Nous tenterons de déterminer l’influence de la culture suédoise dans les genèses de ces deux ballets et la manière dont les compositeurs, les peintres mais aussi son chorégraphe, Jean Börlin l’exploitent. Through an incessant search for new ways of thinking about the body, the Swedish Ballets wanted to be the crucible of the new avant-garde of the Roaring Twenties. Its patron and creator Rolf de Maré chose Paris and the Théâtre de Champs Elysée as the birthplace of this company which brings together some of the dancers of the Royal Opera of Stockholm. Despite a very short existence (1920-1925), the Swedish Ballets left a profound mark on the world of dance with their choreographic, poetic, pictorial and musical innovations. Considered by critics as competitors of the Russians, they attract the living forces of the Parisian artistic youth in search of new values since the disaster of the First World War. Indeed, with its choreographer Jean Börlin, the Swedish Ballets have given the ballet a new morphology by attributing the same importance to each of the arts that compose it. At the same time, Jean Börlin and Rolf de Maré openly express their desire to highlight the heritage of their country but in a more contemporary way. What is the place of the Swedish folklore in the genesis of the Swedes’ unpublished creations? Is it the source of a renewal of the genre? This primarily musicological study will focus on the influence of the Swedish floklore in the genesis of Nuit de Saint-Jean and Vierges folles presented during the first season of the company between October 25 and November 18, 1920. We will try to determine the influence of Swedish culture in the genesis of these two ballets and the way in which the composers, the painters but also its choreographer, Jean Börlin exploit it. Numéros en texte intégral L’imaginaire du Nord dans les arts / Nordic Noir L’imaginaire du Nord dans les arts fr mer., 24 sept. 2025 14:37:16 +0200 mer., 03 déc. 2025 11:37:47 +0100 https://www.ouvroir.fr/deshima/index.php?id=458 0