conte populaire https://www.ouvroir.fr/deshima/index.php?id=764 Entrées d’index fr 0 Between Tradition and Transgression https://www.ouvroir.fr/deshima/index.php?id=760 Torfhildur Þorsteinsdóttir Hólm (1845-1918) was a pioneering Icelandic writer, journal editor and folktale collector. She wrote the first Icelandic historical fiction and was Iceland’s earliest professional female author. Nevertheless, the reception of her works was marked by ambivalence, while she was widely read, she was dismissed by critics who questioned her intellect and creativity, often emphasizing her gender and status. Torfhildur embodied many of the characteristics of the “New Woman”, that was emerging around her time, independent, unmarried, educated and working outside the home, yet her literary works often reinforced dominant gender ideologies. Later, women’s rights advocates championed her as a symbol progress. Today, over a century after her death, Torfhildur’s grave remains unmarked, and her memory has faded from public memory. A recent effort to locate and commemorate her burial site reflects renewed interest in her legacy, and raises broader questions about how women writers are, and should be, remembered and recognized. Torfhildur Þorsteinsdóttir Hólm (1845-1918) est une des premières autrices islandaises. Elle a également dirigé une revue et collecté des contes issus de la tradition populaire. Elle est l’autrice du premier roman historique islandais et fut la première femme écrivaine professionnelle du pays. Toutefois la réception de son œuvre fut marquée par l’ambivalence : bien que très lue, elle était méprisée par les critiques, qui remettaient en question sa capacité à penser et son talent littéraire, préférant le plus souvent insister sur son genre et son statut. Torfhildur était en de nombreux points une « Nouvelle Femme », type alors émergent : elle était indépendante, n’était pas mariée, avait été éduquée et gagnait sa vie hors de son foyer. Il n’en reste pas moins que ses œuvres vont souvent dans le sens des idéologies alors dominantes en matière de genre. Plus tard, les défenseurs des droits des femmes firent d’elle un symbole de progrès. Aujourd’hui, plus d’un siècle après sa mort, la tombe de Torfhildur reste anonyme, et son souvenir s’est estompé dans la mémoire collective. De récents efforts, visant à localiser son lieu de sépulture, en vue de la célébrer, reflètent un regain d’intérêt pour son héritage et soulèvent des questions plus larges sur la manière dont les autrices sont – et devraient être – reconnues et commémorées. lun., 24 nov. 2025 10:21:55 +0100 mer., 03 déc. 2025 15:58:08 +0100 https://www.ouvroir.fr/deshima/index.php?id=760