image https://www.ouvroir.fr/radar/index.php?id=167 Entrées d’index fr 0 La photographie vernaculaire, un point aveugle de l’histoire de la discipline https://www.ouvroir.fr/radar/index.php?id=627 La photographie est à la fois un médium artistique ainsi qu’une technique de création d’image accessible à tous·tes. Les usages qui en sont faits sont nombreux et dépassent largement le cadre de l’art. Afin de désigner ce pan des pratiques photographiques sans visée artistique, l’historien de la photographie Clément Chéroux a proposé une définition de la notion de vernaculaire appliquée à cette discipline. Elle s’articule autour de trois caractéristiques : l’attache à un lieu, la dimension utilitaire et l’altérité face à l’art. Qu’elles soient réalisées par des amateur·ices dans le cadre familial, qu’elles relèvent d’un contexte professionnel ou d’un souci de documentation, ces formes visuelles ont largement inspiré les artistes. Les productions vernaculaires ont pourtant longtemps constitué un impensé des institutions qui célèbrent la photographie. Directeur de la Fondation Henri Cartier-Bresson à Paris, Clément Chéroux a auparavant été chief curator au MoMA de New York (2020-2022), senior curator au San Francisco Museum of Modern Art (2017-2020), conservateur puis chef de service au Centre Pompidou (2007-2016). Il est historien de la photographie et docteur en histoire de l’art. Clément Chéroux a été le commissaire d’une trentaine d’expositions et a publié, comme auteur ou directeur d’ouvrage, plus d’une quarantaine d’ouvrages sur la photographie et son histoire. mer., 28 juin 2023 10:20:54 +0200 mar., 24 sept. 2024 15:07:19 +0200 https://www.ouvroir.fr/radar/index.php?id=627 Entretien avec Filipe Pais https://www.ouvroir.fr/radar/index.php?id=423 Cette section est dédiée à une série de réflexions échangées avec l’artiste-chercheur Filipe Pais, qui s’intéresse, à travers ses différentes pratiques, à l’influence des technologies sur les humains et leurs comportements. Commissaire de l’exposition From Bits To Paper, qui s’est tenue du 8 mars au 5 juin 2016 au Shadok (Strasbourg), c’est à partir de sa relation au curating que commencent nos échanges. Cette interview s’est construite par mails, pour qu’elle puisse évoluer en fonction des réponses, sans pré-texte, comme une conversation qui traverse différents thèmes soulevés par ce premier numéro de RadaR. Elle s’attache aux technologies numériques et analogiques, aux artistes qui s’en saisissent et les détournent, et aux comportements curatoriaux qui apparaissent alors.Cet échange de mail se poursuivra encore quelques jours ou semaines après la mise en ligne de la revue. ven., 20 mai 2022 15:01:10 +0200 jeu., 09 nov. 2023 09:24:21 +0100 https://www.ouvroir.fr/radar/index.php?id=423 De la virtualité de l’image à l’invisible de l’histoire https://www.ouvroir.fr/radar/index.php?id=309 Cet article souhaite prendre en considération l’hypothèse que la postérité des analyses phénoménologiques liées à l’art contemporain ne réside pas simplement dans une approche esthétique et perceptive de l’œuvre. Autrement dit, notre hypothèse consiste en une approche perceptive qui ne peut pas se séparer de son contexte éthique, social, politique, historique. Ce numéro de RadaR permet d’envisager la notion d’immersion comme pouvant être constitutive de la notion contemporaine de communauté et notre objectif, en partant de l’immersion, sera de penser dans ce contexte la possibilité d’une approche phénoménologique de l’œuvre d’art en prenant en considération le paradigme de notre perception et de notre corporéité comme constitutifs des changements de notre époque. ven., 20 mai 2022 14:49:49 +0200 lun., 25 sept. 2023 17:22:51 +0200 https://www.ouvroir.fr/radar/index.php?id=309 Plus vite, plus faux, plus beau ? L’image médiatique e(s)t l’artifice du réel https://www.ouvroir.fr/radar/index.php?id=165 Célia Turmes tente de dévoiler les pouvoirs de sélection des médias, notamment occidentaux, qui décident de l’imagerie diffusée sur les écrans. L’hégémonie des grands groupes de presse, papier ou télévisuels, influence, voire manipule, notre perception du monde. « Comment en sommes-nous arrivés là ? », s’interroge l’artiste Omer Fast dans sa vidéo CNN Concatenated (2002). En prenant cette œuvre comme point de départ, Célia Turmes cherche à remettre en question les stratégies de sélection, de recadrage et de montage utilisées par les médias afin de construire un réel artificiel. jeu., 19 mai 2022 09:36:44 +0200 mar., 18 avril 2023 14:37:01 +0200 https://www.ouvroir.fr/radar/index.php?id=165 De l’unicité de l’empreinte. Le vase Douglas de François Azambourg https://www.ouvroir.fr/radar/index.php?id=233 Il peut sembler difficile de considérer une empreinte comme une création artistique dans la mesure où n’importe qui peut « empreindre ». À y regarder de plus près, l’empreinte cache cependant un potentiel insoupçonné. En nous appuyant sur les écrits de Georges Didi-Huberman, Hans Belting W.J.T Mitchell, Jonathan Crary et Charles Sanders Peirce, nous montrerons que l’étude même des signes constitutifs de l’empreinte permet de la percevoir autrement. Il ne s’agit plus d’observer une trace imprimée sur un support, ou le référent qui y est reproduit, mais un signe autonome ayant ses propres clefs de lecture, en abolissant la hiérarchie entre le support et la matrice. Ce type d’empreinte, nous pouvons l’observer et le comprendre grâce au vase Douglas réalisé par le designer François Azambourg en partenariat avec le CIAV de Meisenthal. Il s’agit d’un vase en verre, soufflé dans une matrice en bois de Douglas. Le vase ainsi créé semble « empreint » des nervures du pinacée à ceci près que le contact entre le moule et le verre en fusion génère des impuretés et modifie l’intégrité du modèle. L’empreinte est « lacunaire », elle n’est plus une reproduction mais un signe singulier à découvrir. jeu., 19 mai 2022 09:42:43 +0200 mar., 18 avril 2023 11:03:00 +0200 https://www.ouvroir.fr/radar/index.php?id=233 Les mots, les choses et les images. Apprendre à voir à une machine https://www.ouvroir.fr/radar/index.php?id=212 Ces dernières années, les recherches sur l’intelligence artificielle ont fait des avancées spectaculaires dans le domaine de la vision. Des réseaux profonds de neurones semblent désormais capables de voir à notre place et de prendre des décisions sur le produit de leurs observations. Or les résistances que nous opposent depuis des siècles, à nous humains, les images et leur interprétation, ne semblent pas tomber pour autant. Apprendre à voir et à dessiner à une machine nous impose de redéfinir ce que le « voir », comme processus nécessairement imprégné par un savoir, peut bien vouloir dire. Irréductible à un champ du savoir spécifique, le problème de la vision des machines est fondamentalement un problème de culture visuelle. À l’image du cerveau, les réseaux de neurones sont souvent mobilisés comme des boîtes noires sur lesquelles nous projetons toutes sortes d’inquiétudes ou d’espérances et qui semblent résister à la moindre tentative de description. Pour tenter de comprendre ce que « voir » peut bien vouloir dire pour une machine, ce texte interroge la manière dont les réseaux profonds de neurones apprennent à lier ensemble le langage, le monde et la pensée, en examinant les détails à partir desquels la vision machinique semble s’établir. jeu., 19 mai 2022 09:42:14 +0200 mar., 18 avril 2023 10:35:11 +0200 https://www.ouvroir.fr/radar/index.php?id=212 « On n’y voit rien » https://www.ouvroir.fr/radar/index.php?id=405 L’œuvre Telegeneric realities de l’artiste et théoricien Kenneth Feinstein s’attache à une période historique qui va de la fin du xxe au début du xxie siècle et à des événements étendus sur tout le globe, dont les attentats du 11 septembre 2001 furent le plus choquant et peut-être le plus vu. Examiner le storytelling et la mise en scène de l’information télévisuelle — dont les canaux se diffusent via le réseau mondial qu’est le web — est ici l’objectif de Feinstein. Sa méthode en est la neutralisation des effets ; ses techniques : les collages, montages, superpositions d’images, disparitions d’éléments, ombres, surimpressions. Ces arrêts sur image et leur montage catalysent le temps et l’espace, les remontent et les réagencent, confondant les faits et leurs (f)auteurs, déplaçant le point de vue pour retrouver la conscience, par désynchronisation entre sujets et « objets temporels industriels » (Bernard Stiegler, 1994). La matière informationnelle est ainsi présentée et exposée selon une réécriture et une relecture de l’histoire contemporaine. ven., 20 mai 2022 14:59:54 +0200 lun., 17 avril 2023 11:50:43 +0200 https://www.ouvroir.fr/radar/index.php?id=405 Visual noise https://www.ouvroir.fr/radar/index.php?id=399 Alors que l’idéal de la communication directe, lisse et linéaire normalise aujourd’hui encore nos usages des technologies numériques, la recherche de nouvelles formes de bruit et d’accident enrichit notre relation aux images que nous compressons et partageons sur Internet. De plus en plus d’artistes et d’usagers bidouilleurs propagent des visuels brouillés, pixélisés et abîmés, marqués par le dysfonctionnement de leur machine ou de ses logiciels. Si les glitches qui troublent et ralentissent notre rapport à l’information deviennent la matière première de nouvelles pratiques artistiques et ludiques, peut-être pouvons-nous voir dans ces comportements qui les détournent une nouvelle compréhension de la technologie. ven., 20 mai 2022 14:59:15 +0200 lun., 17 avril 2023 11:16:39 +0200 https://www.ouvroir.fr/radar/index.php?id=399 L’Art en pixels https://www.ouvroir.fr/radar/index.php?id=386 Partant d’une analyse comparée entre les différentes théories de l’image analogique puis numérique, Jean-Claude Chirollet nous invite à penser ce qui se joue au cœur de l’image numérique, en se penchant plus particulièrement sur son plus petit élément : le pixel. ven., 20 mai 2022 14:58:33 +0200 lun., 18 juil. 2022 09:15:36 +0200 https://www.ouvroir.fr/radar/index.php?id=386