résistance https://www.ouvroir.fr/radar/index.php?id=278 Entrées d’index fr 0 Femmes incarcérées. Les liens affectifs dans le milieu carcéral comme formes de résistance https://www.ouvroir.fr/radar/index.php?id=959 Dans cet article, je m’intéresse aux relations affectives dans les prisons féminines en interrogeant leur potentiel subversif. Les femmes en détention sont constamment occultées des études carcérales. Myriam Joël-Lauf étudie les différents mécanismes de cette marginalisation en envisageant la prison comme le « miroir grossissant » de notre société. L’affection entre les détenu·es n’est jamais réellement prise en compte dans ces recherches androcentriques. À l’inverse, elle devient un objet de fantasme sexiste et homophobe dans l’imaginaire collectif : en l’absence des hommes, les détenu·es entretiendraient des rapports lesbiens perçus comme déviants et pathologiques. Par ailleurs, l’institution les incite à se conformer au modèle de la mère et de l’épouse parfaite afin de les préparer, voire de les conditionner, à jouer le rôle attendu à leur sortie vers l’ordre social normatif. Toute autre situation est jugée illégitime. Face à cette domination et ce contrôle, des formes de résistance et d’autodétermination émergent. J’étudie, par le biais d’œuvres photographiques, comment les détenu·es s’émancipent et réaffirment leurs subjectivités à travers des gestes d’amour propre et des liens solidaires. In this article, I focus on affective relationships in women’s prisons, questioning their subversive potential. Incarcerated women are mainly absent from carceral studies. Myriam Joël-Lauf analyzes the mechanisms of marginalization and considers prison as a “magnifying mirror” of our society. Affective ties between inmates are rarely taken into consideration in androcentric research. In reverse, they often become objects of sexist and homophobic fantasy in the collective imagination: in the absence of men, women are supposed to engage in lesbian relationships perceived to deviant or pathological. Moreover, the institution induces inmates to conform to the roles of ideal mothers and wives in order to prepare—or to condition—them to reintegrate into normative social order. Any other situation is considered illegitimate. In response to this domination, forms of resistance and determination emerge. Through the analysis of photographic works, I explore how incarcerated people emancipate themselves and reclaim their subjectivities thanks to acts of self-love and collective connection. mer., 21 mai 2025 11:26:04 +0200 mer., 04 juin 2025 10:43:01 +0200 https://www.ouvroir.fr/radar/index.php?id=959 Femmes catcheuses. Dissolution et affirmation des combattantes à travers les matchs intergenres https://www.ouvroir.fr/radar/index.php?id=940 En s’intéressant à la figure de la catcheuse, cet article souhaite interroger les stratégies d’inclusions de certaines combattantes dans des configurations intergenres ambivalentes, où l’on observe certes une valorisation des catcheuses féminines, mais à travers leurs capacités à faire face à leurs homologues masculins. De plus, la prolifération des catcheuses dans les matchs intergenres semble régulièrement s’accompagner d’une déstructuration des espaces d’expressions qui donnent corps au catch féminin, notamment par la progressive disparition d’une division féminine à part entière. This article examines the figure of the female wrestler as a lens through which to interrogate the strategies of inclusion employed within ambivalent intergender wrestling configurations. While these configurations may appear to elevate female wrestlers, such recognition often hinges on their capacity to confront male opponents on equal footing. Simultaneously, the increasing presence of women in intergender matches is frequently accompanied by the erosion of distinct expressive arenas historically afforded to women’s wrestling—most notably through the gradual dissolution of an autonomous women’s division. mar., 20 mai 2025 16:29:26 +0200 mer., 04 juin 2025 10:41:25 +0200 https://www.ouvroir.fr/radar/index.php?id=940 Entretien avec Agnès Geoffray https://www.ouvroir.fr/radar/index.php?id=275 D’un geste délicat, Agnès Geoffray explore les recoins des images qui la touchent. Que ce soit par le biais de la retouche, d’un accrochage spécifique ou du matériau utilisé, tout porte à considérer les photographies qu’elle crée ou manipule d’un œil interrogateur. Convoquant une multitude d’autres images, son travail semble concrétiser la puissance d’évocation du détail, capable de questionner nos perceptions. Cet entretien avec l’artiste nous éclaire sur son processus et met en discussion certaines problématiques du détail qui nous préoccupent dans ce numéro de la revue. jeu., 19 mai 2022 09:46:21 +0200 mar., 18 avril 2023 11:22:04 +0200 https://www.ouvroir.fr/radar/index.php?id=275 L’explorateur, l’habitant, le technicien https://www.ouvroir.fr/radar/index.php?id=419 Premier réseau social au monde, l’immense plate-forme de partage qu’est Facebook place la dualité entre vie privée et vie publique au cœur des problématiques qui l’entourent. Au-delà de ce premier enjeu de notre présence en ligne, se pose la question du cadre numérique formel de Facebook : limitatif en termes de créativité et d’autofiction, il est également prescripteur de comportements. Face à ces différentes problématiques se dessinent, en creux, les possibilités d’une autre expérience du réseau remettant en question la domination exercée par le géant, souvent à travers une réinvention de ses usages. Dans quelle mesure les artistes peuvent-ils explorer, repousser, remodeler les limites du réseau social ? ven., 20 mai 2022 15:00:51 +0200 lun., 17 avril 2023 14:21:17 +0200 https://www.ouvroir.fr/radar/index.php?id=419