language https://www.ouvroir.fr/radar/index.php?id=731 Entrées d’index fr 0 Quand la voix s’immisce dans les tympans, ou les enjeux artistiques du contact sonore https://www.ouvroir.fr/radar/index.php?id=768 Au sein d’une installation sonore, un contact est établi entre le son – matérialisé par un outil de diffusion – et le tympan – réceptacle de l’écoute dans l’oreille. De quel ordre est ce voyage du son vers le tympan et comment le premier parvient-il à entrer en contact avec le second ? Lorsque des voix sont diffusées, à partir d’un haut-parleur, d’un casque ou de tout autre source, elles interpellent les auditeur·rices, enveloppent l’oreille jusqu’à s’y introduire et atteindre le tympan. L’objectif de cet article est de prouver qu’un contact n’est pas nécessairement tangible mais peut se montrer tout aussi puissant dès lors qu’il produit des effets sur les spectateur·rices (sensations corporelles, émotions, imaginaire). Malgré son caractère volatile, le contact sonore se montre intrusif. Il nous prend, nous inonde, nous tient et persiste dans le tympan. In a sound installation, contact is established between the sound – materialized by a broadcasting tool – and the eardrum – the receptacle of listening in the ear. What is the type of this journey of sound towards the eardrum and how does the former manage to come into contact with the latter? When voices are broadcast, from a loudspeaker, headphones or any other source, they call out to listeners, envelop the ear until they enter and reach the eardrum. The purpose of this article is to prove that contact is not necessarily tangible but can be just as powerful when it produces effects on the spectators (bodily sensations, emotions, imagination). Despite its volatile nature, sound contact is intrusive. It takes us, floods us, holds us and persists in the eardrum. mar., 30 avril 2024 16:07:24 +0200 lun., 03 févr. 2025 16:24:48 +0100 https://www.ouvroir.fr/radar/index.php?id=768 Des mots sur des maux, écrire ce que l’on ne peut dire  https://www.ouvroir.fr/radar/index.php?id=740 Depuis 2019, des collages de lettres noires peintes sur des feuilles A4 occupent les murs des villes françaises. Immédiatement reconnaissables, les textes des colleur·euses féministes sont courts, percutants, et ne laissent pas place à l’interprétation. Actes de réappropriation des rues, les collages féministes permettent aux colleur·euses d’exprimer la violence des féminicides, des viols, mais aussi des agressions vécues par les personnes queers ou racisées. Cet article propose une mise en relation entre les mécanismes d’interpellations de ces collages et ceux présents au sein d’œuvres d’art contemporain. Il s’agit parfois de mots crus qui dérangent ou de phrases impératives qui provoquent alors un contact violent entre l’œuvre et le·la spectateur·rice. Cette violence, et l’impact qu’elle peut avoir sur les regardeur·euses, les militant·es et les artistes est ainsi questionnée. Since 2019, collages of black letters painted on A4-sized paper have occupied the walls of French cities. Immediately recognizable, the feminist colleurs' texts are short, punchy, and leave no room for interpretation. Acts of reappropriation of the streets, feminist collages allow the collagers to express the violence of femicide, rape, but also the aggressions experienced by queer or racialized people. This article proposes a relationship between the mechanisms of interpellation of these collages and those present within contemporary works of art. Sometimes these are harsh words that disturb or imperative sentences that then provoke a violent contact between the work and the viewer. This violence, and the impact it can have on viewers, activists and artists, is thus questioned. mar., 30 avril 2024 10:53:49 +0200 mar., 24 sept. 2024 15:59:42 +0200 https://www.ouvroir.fr/radar/index.php?id=740