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DOI : 10.57086/sources.217

p. 7-12

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Depuis un demi-siècle, les travaux universitaires ont largement contribué à mettre en lumière la vie artistique à Strasbourg au tournant de la modernité. Les récentes expositions « Laboratoire d’Europe, Strasbourg 1880-1930 » et « La Neustadt de Strasbourg, un laboratoire urbain 1871-1930 », comme les publications qui les ont accompagnées, témoignent de la vitalité de la recherche en histoire de l’art, toujours active depuis l’enquête pionnière publiée en 1968 sous la direction du professeur Louis Grodecki. Sous le titre « Autour de 1900 », ce recueil d’études proposait alors, sur un domaine que l’on commençait à découvrir, jugé à ce moment comme « la période la plus “critique” de l’art moderne », « des idées nouvelles » et « les résultats d’une recherche originale »1. C’est à cette source qu’a puisé le colloque organisé en 1999 par les musées de Strasbourg, en collaboration avec l’université des sciences appliquées de Wiesbaden et l’université Marc-Bloch de Strasbourg. Publié en 2000 sous le titre Strasbourg 1900. Naissance d’une capitale, ce volume richement illustré associait les communications de spécialistes confirmés aux travaux de jeunes chercheurs. Un passé alors jugé, sous la plume de Rodolphe Rapetti, « brillant, novateur et encore trop mal aimé » était en quête d’un « éclairage nouveau »2, et se voyait ainsi exploré dans ses différentes expressions – monographies d’artistes, études de la vie associative, évolution de l’urbanisme, conceptions muséales – dans une perspective comparatiste au regard des foyers de Metz et de Nancy.

Dans l’esprit de ces travaux, le « laboratoire » de la recherche en histoire de l’art, toujours en mouvement, souhaite proposer dans le présent volume de nouvelles pistes, dans une conception à la fois fidèle et élargie, sur les plans disciplinaire et chronologique.

Revenant au cœur du mouvement de l’art nouveau, dans sa période devenue classique, le travail de Vincent Cousquer s’attache au médiévalisme, particulièrement présent à Strasbourg3 où la cathédrale offre l’occasion de réinterprétations. Celles de la statuaire, au sein de l’atelier de l’Œuvre Notre-Dame, proposent un vaste champ d’études auquel se consacre la thèse de l’auteur, qui présente ici une partie de ses recherches avec les travaux de trois sculpteurs, Louis Stienne, Ferdinand Riedel et Alfred Klem dont il commente l’évolution, représentative d’une sensibilité contextualisée.

C’est avec cet esprit historiciste que souhaite rompre nettement, entre les deux guerres, la volonté d’être moderne. Le chantier de l’Aubette en apparaît aujourd’hui le théâtre, masquant peut-être d’autres élans que les études en cours travaillent à remettre au jour. Sous le titre « Les réalismes en Alsace dans l’entre-deux guerres », une exposition réduite, mais significative et remarquée4, a en 2003-20045 montré la force d’un mouvement empreint de l’amertume de la « nouvelle objectivité » (Neue Sachlichkeit) et des rigueurs d’un retour à l’ordre. Rassemblés en 1919 au sein du « Groupe de mai », ces artistes ont nom Luc Hueber, Louis-Philippe Kamm, Jacques Gachot6, ou, plus indépendant mais proche d’eux, Henri Beecke7. Ils s’évadent de la tradition régionale en témoignant du réel avec une pratique incisive, raréfiant l’espace, accentuant la densité des choses. La modernité de structures nouvelles, en partie inspirée de Cézanne, n’est pas sans rapport avec l’évolution du décor urbain et domestique, souvent représenté dans la peinture d’un Luc Hueber. C’est à l’apparition de cette nouvelle architecture que s’attachent les travaux d’Amandine Clodi8 sur l’Art déco, isolant dans l’article qu’elle présente ici le principe de la référence nautique. Symbole d’un ralliement moderne plus qu’empreinte d’un génie du lieu, elle en détaille le vocabulaire, du hublot aux allures de proue des façades. Ces immeubles en partance peuvent faire écho au tableau de Marcelle Cahn, Femme et voilier, (Musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg vers 1926-1927) et introduisent à Strasbourg un air du large, une ambiance de voyage que répand alors le succès du tourisme9. Cette vogue est à vrai dire déjà ancienne en Alsace, riche d’un pittoresque dont l’attrait a depuis longtemps dépassé ses frontières10 et qui requiert au xxe siècle de nouveaux interprètes, comme l’artiste Camille Wagner11.

Le rythme viatique est pourtant resté longtemps ignoré dans les travaux sur l’expression artistique alsacienne. Les liens – parfois complexes – établis avec l’École de Nancy ont souligné les différences entre les creusets qui ont vu naître des mouvements artistiques comparables, atténuant à Strasbourg l’ouverture sur l’ailleurs. Celle-ci est certes essentielle à Nancy, à la faveur du lien entretenu avec Delacroix par l’intermédiaire de Devilly, directeur de l’École des beaux-arts, mais aussi de l’influence de Charles Cournault, voyageur érudit et collectionneur des « arts musulmans ». Les voyages de Friant et de Prouvé en Tunisie, la proximité de Lyautey qui facilitera le séjour au Maroc de Majorelle sont aussi des facteurs décisifs de l’introduction de l’exotisme dans le milieu nancéien. Rien de tel apparemment à Strasbourg où il faudrait cependant approfondir les recherches. On note par exemple l’expérience originale du peintre René Beeh (1886-1922)12, séjournant en Algérie à partir de 1910. Après la découverte de Constantine, l’artiste se rend à Biskra et son expérience enrichit notre connaissance de la vie dans l’oasis, fréquentée par de nombreux intellectuels et artistes, et récemment évoquée dans une exposition de l’Institut du monde arabe13. La publication en 1914 de l’ouvrage du peintre, M’Barka. Malerbrief aus Algerien, est un document précieux que vient illustrer le corpus de dessins, traité dans un style expressionniste, parfois proche des scènes tunisiennes d’Auguste Chabaud. Mais l’œuvre de René Beeh est surtout marquée par l’esprit des cercles munichois et la fréquentation du musée ethnographique, donnant à son « orientalisme » une grande modernité.

Si cet itinéraire personnel n’est sans doute pas unique sur la scène strasbourgeoise, l’ouverture aux mondes non-européens semble surtout établie au tournant du xxe siècle par le milieu universitaire. La science égyptologique et les ressources de sa bibliothèque, sous l’impulsion de grands savants comme Johannes Dümichen, donnent accès à de nouveaux horizons dont témoigne le décor de la « maison égyptienne », exécuté en 1906 par Adolf Zilly et inspiré par des ouvrages présents à Strasbourg14. D’autres ouvertures sont pratiquées par la formation et la curiosité de Julius Euting, spécialiste reconnu qui enrichit considérablement les sections orientales de la bibliothèque. C’est dans ce contexte que sont acquises les collections des arts de l’Islam dont Nourane Ben Azzouna pour la première fois étudie ici l’histoire, ouvrant ainsi un chantier inédit, appelé à d’autres développements.

L’architecture occupe dans ce recueil une place particulière dont un nombre conséquent d’articles parus dans cette même revue se sont déjà fait l’écho15. Cela témoigne de la vitalité de ce domaine de recherche au sein de l’Histoire de l’art autant que d’une production architecturale particulièrement riche à Strasbourg. Dès le numéro de 1968 du Bulletin de la Faculté des Lettres que nous évoquions plus haut, l’architecture du xxe siècle strasbourgeois constituait le morceau de choix. À la suite de Louis Grodecki, les enseignants spécialisés dans le domaine de l’architecture contemporaine qui se sont succédé à l’Institut d’histoire de l’art ont su susciter des recherches spécifiques auprès de leurs étudiants. Celles-ci ont permis la redécouverte de certains acteurs16, à l’image de Marcel Eissen17 dont Gaëlle Duval montre ici l’attachement à une certaine tradition française alors que l’Alsace était allemande. D’autres études ont contribué à une meilleure compréhension de quelques œuvres d’exception18 ou ont mis en lumière la cohérence de certains quartiers de la ville19. Ces recherches ont largement nourri les récentes publications sur l’architecture et l’urbanisme à Strasbourg20 qui ont contribué à la reconnaissance, en juillet 2017, de la valeur universelle du patrimoine du quartier de la Neustadt par l’Unesco.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette richesse particulière. La première tient sans doute à la formation des acteurs qui ont pris part à la construction de l’extension urbaine. À partir de 1880, date de l’adoption du Bebauungsplan, s’ouvre à Strasbourg un chantier exceptionnel qui allait conduire au triplement de la surface de la ville. Le formidable dynamisme du milieu de la construction va pousser les autorités à créer dès 1890 une Baugewerkschule– qui devient, cinq ans plus tard, la Kaiserlische Technische Schule– et une Kunstgewerbeschule. Ces structures vont permettre de former à Strasbourg architectes et décorateurs. Après avoir initié il y a quelques années l’écriture de l’histoire de l’école d’architecture de Strasbourg21, Anne-Marie Châtelet se penche ici sur l’évolution de l’enseignement qui y a été dispensé jusque pendant l’entre-deux-guerres, c’est-à-dire au cours d’une période pendant laquelle Strasbourg est passée de l’Empire allemand à la République française. L’école d’architecture créée en 192122 n’a jamais remplacé l’école créée par l’Allemagne23. Spécificité unique en France : Strasbourg est le siège de deux écoles où l’on enseigne l’architecture de manière différente. La juxtaposition de ces deux formations à l’architecture est révélatrice de l’instrumentalisation à des fins politiques dont l’enseignement peut faire l’objet. Au lendemain de l’annexion de l’Alsace-Lorraine au Reich allemand, est créée à Strasbourg une université prestigieuse, tête de pont de la science allemande dans une terre nouvellement conquise. Les budgets dont dispose l’université permettent, outre la construction d’un campus parmi les plus modernes de l’Europe contemporaine, l’acquisition de matériels pédagogiques modernes qui favorisent des méthodes d’enseignement innovantes24. Ainsi, il s’agit de montrer aux populations locales la prodigalité de l’Empire et tous les avantages que l’Alsace peut tirer à en faire partie. En 1941, l’histoire hoquette : le IIIe Reich fonde à Strasbourg à nouveau annexée une Reichsuniversität dont les objectifs politiques sont déjà bien connus. Hervé Doucet propose de mettre en lumière le rôle joué par l’Histoire de l’art au cours de cette époque troublée en évoquant la personnalité et les travaux d’Hubert Schrade qui occupa la chaire d’Histoire de l’art à Strasbourg entre 1941 et 1944.

Dans la continuité de travaux déjà conduits, les « nouvelles recherches » présentées ici s’inscrivent dans la structure d’autres champs. Gageons que la vitalité de l’Histoire de l’art, dans le sillage d’éminents parrainages, saura à l’avenir déployer ces inspirations et en créer d’inédites, au sein de ce qui ressemble à une « école » strasbourgeoise.

1 Louis Grodecki, « Avertissement », Autour de 1900. Travaux de l’Institut d’Histoire de l’art (Extrait du Bulletin de la Faculté des Lettres de

2 Rodolphe Rapetti, « Préface », dans Strasbourg 1900. Naissance d’une capitale, Paris-Strasbourg, Somogy-Musées de Strasbourg, p. 9.

3 Georges Bischoff, Jérôme Schweitzer et Florian Siffer (dir.), Néogothique. Fascination et réinterprétation du Moyen Âge en Alsace (1880-1930)

4 Voir l’article de Philippe Dagen, Le Monde, 9 décembre 2003.

5 Musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg, 7 novembre 2003-18 janvier 2004.

6 Voir en particulier les mémoires de maîtrise ou Master 2 (dir. C. Peltre) : Mireille Jacquet-Banquet, Luc Hueber (1888-1974), 2003 ; Olivier Haegel

7 Voir le mémoire de Master 2 : Adelaïde Cartier, Henri Beecke (1877-1954), 2008 (dir. C. Peltre).

8 Dans le cadre d’une thèse en cours :L’architecture de l’entre-deux-guerres à Strasbourg, entre tradition et tentation moderne (dir. C. Peltre).

9 L’article d’Amandine Clodi n’est pas sans lien avec le séminaire organisé par l’équipe d’accueil ARCHE-EA3400 (dir. C. Peltre) sur le thème : « La

10 Voir le catalogue d’exposition : Viktoria von der Brüggen et Christine Peltre (dir.), L’Alsace pittoresque. L’invention d’un paysage 1770-1870

11 Mémoire de Master 2 en cours : Monique Meyer, Camille Wagner (1908-1976) (dir. C. Peltre).

12 Caroline Boeglin, René Beeh (1886-1922), mémoire de maîtrise d’Histoire de l’art, Université de Strasbourg, 2005 (dir. C. Peltre).

13 Roger Benjamin, Biskra. Sortilèges d’une oasis, catalogue d’exposition, Paris-Alger, Institut du monde arabe-Musée national d’Art moderne et

14 C. Traunecker, « Egyptomanie et égyptologie à Strasbourg en 1900 », dans Strasbourg 1900…, op. cit., p. 74.

15 Nous pensons notamment au n° 3 de cette revue consacré à « Strasbourg, une ville et ses architectes », coordonné par Laurence Buchholzer en 2013.

16 Sous la direction de François Loyer : Patricia Scheer, Theo Berst 1881-1962 : soixante années d’activité architecturale, mémoire de maitrise, 1992 

17 Gaëlle Duval, Marcel Eissen (Strasbourg 1848-1914) : Essai de reconstitution de la carrière d’un architecte strasbourgeois, mémoire de Master 2

18 Sous la direction de Laurent Baridon : Hélène Heinrich, La Cité Jules Siegfried de Strasbourg, mémoire de maitrise, 2007 ; Simon Evinia, Le

19 Sous la direction de François Loyer : Elisabeth Fuhrer, Un quartier strasbourgeois du début du xxe siècle : le quartier « Marne-Anvers », mémoire

20 Collectif, Strasbourg, de la Grande Île à la Neustadt, un patrimoine urbain exceptionnel, Lyon, Edition Lieux-Dits, 2013 ; Marie Pottecher, Hervé

21 Anne-Marie Châtelet et Franck Storne (dir.), Des Beaux-Arts à l’Université. Enseigner l’architecture à Strasbourg, Paris-Strasbourg, Éditions

22 Il s’agit aujourd’hui de l’ENSAS (Ecole nationale supérieure d’architecture de Strasbourg).

23 L’INSAS (Institut national des sciences appliquées de Strasbourg) est aujourd’hui l’avatar de l’école fondée en 1890.

24 À ce propos, il faut rappeler la tenue, en 2015, du colloque international Plaques de projection. Fabrication et diffusion du Savoir, organisé à

Notes

1 Louis Grodecki, « Avertissement », Autour de 1900. Travaux de l’Institut d’Histoire de l’art (Extrait du Bulletin de la Faculté des Lettres de Strasbourg), mai-juin 1968, non paginé.

2 Rodolphe Rapetti, « Préface », dans Strasbourg 1900. Naissance d’une capitale, Paris-Strasbourg, Somogy-Musées de Strasbourg, p. 9.

3 Georges Bischoff, Jérôme Schweitzer et Florian Siffer (dir.), Néogothique. Fascination et réinterprétation du Moyen Âge en Alsace (1880-1930), Strasbourg, BNU Éditions, 2017.

4 Voir l’article de Philippe Dagen, Le Monde, 9 décembre 2003.

5 Musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg, 7 novembre 2003-18 janvier 2004.

6 Voir en particulier les mémoires de maîtrise ou Master 2 (dir. C. Peltre) : Mireille Jacquet-Banquet, Luc Hueber (1888-1974), 2003 ; Olivier Haegel, Louis-Philippe Kamm (1882-1959), le maître de Drachenbronn, 2002 ; Laurène Ponchon, Jacques Gachot (1885-1954), 2017.

7 Voir le mémoire de Master 2 : Adelaïde Cartier, Henri Beecke (1877-1954), 2008 (dir. C. Peltre).

8 Dans le cadre d’une thèse en cours :L’architecture de l’entre-deux-guerres à Strasbourg, entre tradition et tentation moderne (dir. C. Peltre).

9 L’article d’Amandine Clodi n’est pas sans lien avec le séminaire organisé par l’équipe d’accueil ARCHE-EA3400 (dir. C. Peltre) sur le thème : « La croisière. Une aventure moderne (xixe-xxie siècles) » qui a rassemblé une dizaine de contributions et qui est actuellement en cours de publication.

10 Voir le catalogue d’exposition : Viktoria von der Brüggen et Christine Peltre (dir.), L’Alsace pittoresque. L’invention d’un paysage 1770-1870, Colmar, Musée Unterlinden, 2011. Sur ce sujet, voir aussi : Albane Mosser, Les carnets de voyage de Charles Frédéric Oppermann (1805-1872) : les loisirs d’une famille strasbourgeoise au xixe siècle, mémoire de Master II, 2016 (dir. C. Peltre).

11 Mémoire de Master 2 en cours : Monique Meyer, Camille Wagner (1908-1976) (dir. C. Peltre).

12 Caroline Boeglin, René Beeh (1886-1922), mémoire de maîtrise d’Histoire de l’art, Université de Strasbourg, 2005 (dir. C. Peltre).

13 Roger Benjamin, Biskra. Sortilèges d’une oasis, catalogue d’exposition, Paris-Alger, Institut du monde arabe-Musée national d’Art moderne et contemporain, 2017.

14 C. Traunecker, « Egyptomanie et égyptologie à Strasbourg en 1900 », dans Strasbourg 1900…, op. cit., p. 74.

15 Nous pensons notamment au n° 3 de cette revue consacré à « Strasbourg, une ville et ses architectes », coordonné par Laurence Buchholzer en 2013.

16 Sous la direction de François Loyer : Patricia Scheer, Theo Berst 1881-1962 : soixante années d’activité architecturale, mémoire de maitrise, 1992 ; sous la direction de Laurent Baridon : Jean-Marc Walther, Franz Jacob Lütke & Heinrich Backes : exemple d’une pratique architecturale influencée par l’Art nouveau (Strasbourg 1897-1905), mémoire de maitrise, 1999 ; Elisabeth Guevremont, Les architectes travaillant à Strasbourg durant l’entre-deux-guerres 1918-1939, mémoire de maitrise, 1997 ; sous la direction d’Hervé Doucet : Léa Perrenoud, Aloys Walter. Un architecte à Strasbourg entre 1900 et 1925, mémoire de Master 2, 2013 ; Amandine Clodi, La production architecturale de Tim Helmlinger dans les années 1930 à Strasbourg, mémoire de Master 2, 2015 ; Marine Lamoulie, Jules-Pierre Haas (1905-1991), architecte à Strasbourg, mémoire de Master 2, 2016.

17 Gaëlle Duval, Marcel Eissen (Strasbourg 1848-1914) : Essai de reconstitution de la carrière d’un architecte strasbourgeois, mémoire de Master 2, 2016 (dir. Hervé Doucet).

18 Sous la direction de Laurent Baridon : Hélène Heinrich, La Cité Jules Siegfried de Strasbourg, mémoire de maitrise, 2007 ; Simon Evinia, Le concours de la Cité Rotterdam. Chantier d’expérimentation en vue de l’édification de 800 logements, mémoire de maitrise, 1995 ; Till Zimmermann, Une nouvelle bibliothèque à la fin du xixe siècle : la conception et la réalisation de la bibliothèque impériale de l’université et de Land à Strasbourg (1870-1895), mémoire de maitrise, 2004 ; sous la direction d’Hervé Doucet : Lucie Mosca, La faculté de droit de Strasbourg, mémoire de Master 2, 2011 ; Sophie Barthel, Les cités jardins de Paul de Rutté, Joseph Bassompierre et Paul Sirvin, mémoire de Master 2, 2015 ; sous la direction de Denise Borlée et Hervé Doucet : Thibault Rabet, La chapelle de l’Assomption à Strasbourg, le néo-gothique en Alsace avant l’annexion, en cours.

19 Sous la direction de François Loyer : Elisabeth Fuhrer, Un quartier strasbourgeois du début du xxe siècle : le quartier « Marne-Anvers », mémoire de maitrise, 1989 ; sous la direction de Laurent Baridon : Florence Petry, La « Grande Percée » de rues à Strasbourg : les constructions des frères Horn, mémoire de maîtrise, 2000.

20 Collectif, Strasbourg, de la Grande Île à la Neustadt, un patrimoine urbain exceptionnel, Lyon, Edition Lieux-Dits, 2013 ; Marie Pottecher, Hervé Doucet et Olivier Haegel (dir.), La Neustadt de Strasbourg. Un laboratoire urbain 1870-1930, Lyon, Lieux-Dits, 2017 ; Wolfgang Brönner et Anne-Marie Châtelet (dir.)Architecture et urbanisme à Strasbourg 1830-1940. Essais d’histoire croisée d’une ville européenne, Munich, Deutscher Kunstverlag, 2018.

21 Anne-Marie Châtelet et Franck Storne (dir.), Des Beaux-Arts à l’Université. Enseigner l’architecture à Strasbourg, Paris-Strasbourg, Éditions Recherches-École nationale supérieure d’architecture de Strasbourg, 2013.

22 Il s’agit aujourd’hui de l’ENSAS (Ecole nationale supérieure d’architecture de Strasbourg).

23 L’INSAS (Institut national des sciences appliquées de Strasbourg) est aujourd’hui l’avatar de l’école fondée en 1890.

24 À ce propos, il faut rappeler la tenue, en 2015, du colloque international Plaques de projection. Fabrication et diffusion du Savoir, organisé à Strasbourg par Denise Borlée et Hervé Doucet. Les actes de cette manifestation sont en cours de publication.

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Référence papier

Hervé Doucet et Christine Peltre, « Présentation », Source(s) – Arts, Civilisation et Histoire de l’Europe, 12 | 2018, 7-12.

Référence électronique

Hervé Doucet et Christine Peltre, « Présentation », Source(s) – Arts, Civilisation et Histoire de l’Europe [En ligne], 12 | 2018, mis en ligne le 22 septembre 2023, consulté le 29 mars 2024. URL : https://www.ouvroir.fr/sources/index.php?id=217

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Hervé Doucet

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