École d’été, organisée par Pascale Nachez (chercheure associée au CRÉSAT) et Pierre Fluck (professeur émérite au CRÉSAT) avec Bernard Durand (professeur émérite, LPMT), Mulhouse et Parc de Wesserling, 8-12 juillet 2024.
Pascale Nachez, Bernard Durand et Pierre Fluck ont monté le projet d’une « école d’été » sous la forme d’un programme BIP (Blended Intensive Programm) Erasmus+, destinée pour l’essentiel à des étudiants en architecture des universités de technologie de Łódź (Pologne) et de Prague. Le contenu s’appuyait sur une approche résolument interdisciplinaire des enquêtes d’archéologie des mondes industriels.
Le déroulement de la semaine en présentiel a eu lieu à Mulhouse (jours 1 et 5) et sur le site de Wesserling (jours 2, 3 et 4). Elle a été précédée par le volet distanciel du BIP du 16 au 19 avril. Les enseignants intervenants : pour l’UHA, Pierre Fluck, Bernard Durand, Pascale Nachez, Greta Komur, Tatiana Musinova ; pour l’université de technologie de Łódź, Bartosz Walczac, Anetta Kepczynska-Walczac ; pour l’université tchèque de technologie, Lenka Popelová, Jan Pustĕjovsky, Tomáš Senberger ; pour le consortium FORCOPAR, Yvan Renckly, son président. Seize étudiants étaient présents, parmi lesquels une étudiante de l’UHA. Les retours ont été très positifs, à la fois côté étudiants et enseignants.
Groupe de participants à l’école d’été « Industrial heritage and sustainable development », Journée d’ouverture du 8 juillet 2024 à la Fonderie
© P. Fluck
Groupe de participants à l’école d’été « Industrial heritage and sustainable development », sortie du mardi 9 juillet autour du site industriel de Wildenstein, infrastructures hydrauliques de la première moitié du xixe siècle (cascade du Heidenbad)
© P. Fluck
Le programme en ligne comprenait une introduction des différents intervenants, une comparaison des sites européens notamment dans le domaine du textile (jour 1), un travail par les étudiants organisés en sept groupes thématiques (jour 2), un échange entre les groupes de travail et les enseignants (jour 3), une session plénière de présentation des travaux (jour 4).
La semaine en présentiel a permis d’alterner des matinées de cours et d’échanges avec des après-midi davantage tournés vers des activités de terrain. L’hébergement se faisait à la ferme-auberge Gustiberg, au-dessus du col de Bussang. Voici les grandes lignes du contenu :
- jour 1 : séance à l’UHA (salle du Conseil à la Fonderie) sur l’Anthropocène, l’impact des industries passées sur la construction des paysages, les ruines de l’industrie…
- jour 2 : visite le matin du Parc de Wesserling guidée par le président du site François Tacquard. L’après-midi animé par Pierre Fluck a été consacré aux friches industrielles et site naturel de Wildenstein.
- jour 3 : « Comment l’héritage industriel peut servir de levier à un renouveau économique », concertation suivie d’une table ronde animée par François Tacquard, Pierre Schmitt et Gérard Lacour, assistés par David Bourgeois.
- jour 4 : les projets architecturaux adaptés à la frugalité dans les reconversions et aux technologies douces, cours suivis d’une visite du musée du textile des Vosges à Ventron.
- jour 5 (retour à Mulhouse) : cours à la FLSH sur les héritages industriels dans la littérature et les sociétés, suivis d’une visite de la Cité, guidée par Marie-Claire Vitoux, puis de DMC.
Dans la continuité de ces travaux, les enseignants et chercheurs des trois universités animeront une session en août 2025 à Kiruna (Suède) dans le cadre du Comité international pour la conservation du patrimoine industriel (TICCIH). Un BIP est également en cours de programmation en 2026 à Łódź.