Découper un autre contact avec les représentations des corps

  • Cutting out another contact with body representations

DOI : 10.57086/radar.750

Index

Mots-clés

corps, représentation, féminisme, bande dessinée, illustration

Keywords

body, representation, feminism, comic strip, illustration

Author's notes

Entretien réalisé le 18 mars 2024. Les questions ont été rédigées par Marine Le Nagard et Marion Zinssner.

Text

Sarah Ménard est une artiste-autrice basée à Strasbourg. Elle dessine le plus souvent des figures féminines en pleine réflexion, en plein élan ou en plein combat. Elle aspire à travailler de façon collective, à échanger avec ses collègues sur des thématiques qui lui sont chères. C’est la raison qui l’a poussée à créer la revue féministe Comme des Garces qui regroupe chaque année le travail d’une vingtaine d’auteur·rices sur un thème spécifique. Que ce soient des silhouettes en papier découpé à échelle humaine, des illustrations, des fictions en bande dessinée, elle inclut son féminisme dans tous les projets qu’elle entreprend. Elle pratique également la gravure, la céramique et la sérigraphie.

 

Radar : Tout d’abord, pouvez-vous nous parler de votre parcours et nous décrire votre pratique artistique ?

Sarah Ménard : En ce qui concerne ma formation, j’ai fait une mise à niveau en arts appliqués (MANAA) à Estienne, un diplôme des métiers d’art (DMA) « Illustration » et une année de formation complémentaire non diplômante (FCND) « Bande dessinée » à Renoir, à Paris. Le DMA m’a apporté un réel cadre de travail : c’est la formation la plus professionnalisante et concrète que j’ai pu faire. Aux Beaux-Arts et à la HEAR, j’ai appris à être autonome et à parler de mon travail. J’avais également accès à du matériel et à des ateliers d’impression de grande qualité.

Aujourd’hui, j’ai développé différents pôles dans ma pratique : l’illustration et la bande dessinée en particulier. Ma technique de prédilection reste le papier découpé et au fil de mes études j’ai pu expérimenter avec ce médium : avec le pop-up, la couleur, le noir et blanc, et plus récemment, j’ai développé un champ autour de l’installation et de la fresque.

En quoi votre processus créatif intègre-t-il une réflexion sur le regard, sur la manière dont il est construit, notamment dans ce contexte de domination masculine ? Est-ce qu’il s’agit de questionnements que vous vous posez lorsque vous créez des œuvres, et comment s’expriment-ils ?

S. M. : C’est effectivement le fil conducteur entre mes illustrations, bandes dessinées et installations. Dans chaque processus, je m’interroge sur la manière dont je peux y intégrer mon féminisme et exprimer mes questionnements personnels.

C’est un regard qui interroge les histoires, la narration, la représentation des corps féminins : en effet, je ne dessine que des femmes. Je pense, que consciemment ou non, je crée des images qui me ressemblent. Il y a toujours quelques éléments autobiographiques au sein de mes propositions, pas nécessairement de manière visible ou frontale, mais plutôt de manière subtile.

En général, j’ai tendance à créer instinctivement, et c’est seulement à postériori que je m’interroge et que j’analyse mes productions. Mais il y a également certains projets qui naissent directement dans un contexte de revendications ou de références à l’histoire et à des mouvements féministes. J’ai tendance à détourner certaines iconographies : je me les approprie pour proposer de nouvelles histoires, de nouvelles représentations. Notamment en bande dessinée, où j’effectue un travail de détournement du langage et de genres généralement misogynes, par exemple le western.

En effet, dans votre bande dessinée « Susan la Shériffe » (fig. 1), qui est une réinterprétation du genre du western mettant en scène une femme shériffe, vous utilisez la féminine universelle, c’est-à-dire que vous féminisez toute la langue française. D’une certaine manière vous visibilisez cette subversion de la domination masculine par le langage : ce n’est plus le masculin qui l’emporte sur le féminin. Et cette visibilisation de la domination par le langage, vous le faites de manière visuelle, par le dessin et l’écriture, de manière revendicatrice. Pourquoi avoir fait ce choix ?

S. M. : Mon idée originelle était de créer un western avec uniquement des personnages féminins. Je me suis donc interrogée sur la langue à utiliser : la langue française devait-elle être modifiée par la présence exclusive de personnages féminins ? Comment la féminiser ? Quelles règles peuvent être inventées et appliquées ? J’ai commencé par féminiser tout le texte, avant de tomber sur le travail de Cécile Babiole et Anne Laforet, de la collective La Roberte La Rousse. Elles mènent un travail textuel et grammatical qu’elles ont nommé la « Française », qui est plutôt axé sur l’oralité. Leur initiative m’a permis d’apposer un appui théorique à mes réflexions. Je m’interrogeais beaucoup sur la lisibilité de cette écriture, mais la découverte de leur travail a, en quelque sorte, « légitimé » mon processus créatif. Étant donné que le projet de Susan la Shériffe est né lors de mes études à la HEAR, il a été validé par mes enseignant·es, qui ne connaissaient pas forcément le contexte de cette collective, ce qui m’a rassuré dans mon travail.

À mes yeux, la manière dont on s’exprime a nécessairement un impact sur la manière dont on réfléchit. Alors, féminiser les mots, et entreprendre ce travail d’inclusivité me semble être un pilier central en termes d’égalité, bien que celle-ci doit se faire à tous les niveaux (milieu professionnel, représentations, droits…) La langue est un réel axe dans mon travail : par exemple, la revue Comme des Garces que j’ai lancée est rédigée en inclusive, et je me questionne sur une potentielle utilisation de la française pour les prochains numéros.

Pour moi, le dessin et la langue vont de pair. Dans le cadre de Susan la Shériffe, je souhaitais représenter des corps de femmes de manière comique et surtout réaliste. Je me suis concentrée sur la façon dont le corps de Susan bouge, le fait qu’elle ne s’épile pas ou ne porte pas de soutien-gorge : c’était tout un processus à mettre en place de manière humoristique.

Fig. 1. Sarah Ménard, extraits de Susan la Shériffe, 2023

Fig. 1. Sarah Ménard, extraits de Susan la Shériffe, 2023

Bande dessinée, encre et plume, trame numérique, 15 × 20 cm.

© Sarah Ménard

Également à propos de ce rapport à la langue, dans le titre de la revue Comme des garces (fig. 2) et de certaines vos illustrations vous utilisez des mots tels que « garce » et « salope » : pourquoi avoir fait le choix de s’emparer et de se réapproprier ces termes ?

S. M. : Pour le projet de revue, je souhaitais utiliser un nom impactant : « Comme des garces » m’est venu assez instinctivement. L’inconscient y a également joué un rôle : je pense que le nom de la marque Comme des garçons et de la chanson À cause des garçons de Laurence Heller et Hélène Bérard ont certainement eu une influence. J’aime bien utiliser ce genre de mots, qui n’ont pas une connotation très bienveillante ou positive. Je trouve cela intéressant de se les réapproprier dans un autre cadre, et surtout, ce sont des termes qui marquent.

Dans le cadre de la série d’illustrations Les Salopes Décontractées (fig. 3), il s’agissait d’un travail entre la langue française et la langue allemande : « saloppe » en allemand signifie « décontracté·e », d’où le titre de la série Salope décontractée – Salopp Schlampe en allemand. C’est ce travail de faux-amis en cohabitation qui m’intéressait. Je sais que l’utilisation de ce terme « salope », peut choquer certaines personnes : à l’exposition de la ST-ART, plusieurs visiteur·euses m’ont questionnée à ce sujet. Le terme a notamment choqué des femmes d’une certaine génération, milieu social : des personnes qui n’ont pas le même recul sur ces mots. Cela m’a conforté dans l’idée qu’il y avait quelque chose à creuser. De toute façon, se réapproprier des mots, des insultes pour en faire autre chose n’est pas nouveau ! En un sens, j’aime provoquer et faire rire avec la langue.

Fig.2. Sarah Ménard, Couverture de Comme des garces, no 1, 2023

Fig.2. Sarah Ménard, Couverture de Comme des garces, no 1, 2023

Revue, édition collective, 30 × 42 cm.

© Sarah Ménard

Fig.3a. Sarah Ménard, série des Salopes Décontractées, 2022

Fig.3a. Sarah Ménard, série des Salopes Décontractées, 2022

Papiers découpés, 30 × 42 cm.

© Sarah Ménard

Fig.3b. Sarah Ménard, série des Salopes Décontractées, 2022

Fig.3b. Sarah Ménard, série des Salopes Décontractées, 2022

Papiers découpés, 30 × 42 cm.

© Sarah Ménard

D’ailleurs, le premier numéro de la revue Comme des Garces, portant sur le corps, réunit le travail de vingt et une artistes : nous sommes en un sens face à vingt et un regards différents portés sur les corps, et les questionnements et enjeux qui en découlent. Pour vous, quelle est l’importance et l’impact de réaliser un travail collectif qui crée un autre imaginaire sur le corps de la femme ?

S. M. : En l’occurrence, le corps de la femme était à la fois présent et absent de cette revue. En effet, deux grands pôles se sont créés – ce qui n’était pas prévu : le corps humain et le corps hybride. Initialement, outre la thématique du « corps », j’avais donné carte blanche aux auteur·rices, qui pouvaient y répondre comme ils·elles le souhaitaient. Certain·es se sont exprimé·es de manière frontale, très premier degré, d’autres ont abordé la thématique sous un autre angle – le corps animal ou végétal par exemple. C’est cette dichotomie que je recherchais, et je trouve que les différents regards se répondent très bien. Bien évidemment, la thématique du corps féminin cisgenre a déjà été traitée auparavant, et forcément, les mêmes axes apparaissent : les menstruations, la transmission parentale de certains complexes, les violences sexistes et sexuelles… Mon objectif était de faire travailler conjointement des artistes, que je côtoyais déjà dans un cadre personnel et scolaire, afin de créer un espace « safe » pour s’exprimer sur ces thématiques. Aujourd’hui, il existe peu de revues féministes qui intègrent des sujets si libres, surtout sous la forme de bande dessinée ou d’illustration. Mais la création et la production de cette revue sont chronophages, et peu rentables : le second objectif est maintenant de trouver un lieu de travail pour faciliter les échanges et l’organisation. Au final, je suis très fière d’avoir créé cette revue, car elle a pu m’ouvrir des voies professionnelles – et aux autres artistes également ! – tout en marquant, à son humble niveau, le microcosme strasbourgeois de la bande dessinée et de l’illustration.

Sur la couverture de Comme des garces, les seins dénudés de la femme représentée sont mis en avant, notamment par le contraste entre le noir et le blanc du découpage. Pourquoi avez-vous souhaité déshabiller uniquement cette partie du corps et d’après vous, quel est l’impact visuel de cette présence ?

S. M. : Pour ce premier numéro de la revue, je souhaitais réaliser des portraits de femmes détournés. Pour certains je me suis inspirée d’images de catalogues érotiques des années 1970 qui montraient des femmes aux expressions et aux poses excentriques, très éloignées de ce qui est proposé aujourd’hui. J’ai donc repris certaines de ces poses, en rehabillant les corps, mais en laissant les seins apparents. Les seins, et le corps en général, sont au centre des débats féministes : qu’il s’agisse de la manière dont on le pense, dont on le déconstruit, dont on l’habite, ou comment on l’intègre dans des environnements plus ou moins hostiles. Enfin, la présence et la monstration des seins étant très politiques, je souhaitais intégrer cette forme de militantisme dans ces images, d’où le fait de les laisser nus. Ces images font évidemment référence au mouvement Femen, bien que cela ne fut pas conscientisé au moment de leur création.En ce qui concerne l’impact sur le public, je ne saurais pas vous répondre. J’ai eu peu de retours sur l’aspect graphique et l’interprétation. Je ne sais pas s’il y a une forme d’identification qui se crée. Cependant, je sais que ces images fonctionnent, notamment grâce au contraste entre le noir et le blanc, qui est mis en avant par le travail de découpe. Mais j’espère que les regardeur·euses les trouvent légères, amusantes et fortes à la fois, et qu’elles permettent une forme de décomplexion. Ces images renvoient également à Susan La Sheriffe, dont les seins tombent et bougent quand elle court. En somme, j’essaie de désacraliser les seins et le corps, et j’espère que ça fonctionne.

De manière générale, en quoi pensez-vous que le contact visuel peut être un outil pour remettre en question les rapports de pouvoir et de domination, en particulier par rapport aux perceptions des corps féminins dans l’art ?

S. M. : Je pense qu’il s’agit d’une question de représentation : la manière dont nous représentons les choses, la manière dont cela nous impacte, nous-même, notre façon de nous concevoir, et de penser le monde qui nous entoure. Je suis d’avis qu’il est nécessaire de proposer de nouvelles représentations, afin de sortir de cette objectification voire fétichisation du corps féminin. D’ailleurs, le corps masculin cisgenré est aussi de plus en plus objectifié notamment par l’industrie de la publicité.

Avec de nouvelles représentations, on remet en question la culture du viol, la nudité féminine et donc, les regards qui y sont portés : sont-ils tous objectifiant ou sexualisant ? Je pense que l’on a besoin de tout type de représentation. La mienne profite d’un privilège et d’une certaine visibilité car je suis une femme blanche cisgenre, et ce type de déconstruction a déjà été abordé et visibilisé par d’autres artistes, penseuses, philosophesses.

D’autres représentations, comme celles des femmes racisées ou transgenres, se développent en parallèle. À mon sens, les artistes concerné·es qui créent ce genre d’images participent à la déconstruction de notre regard et de notre pensée.

De mon côté, j’ingère beaucoup de contenus féministes, qu’il s’agisse d’écrits, de fictions, de bandes dessinées ou d’illustrations, et je crée également. Finalement, je me déconstruis en créant. Mettre en images des thématiques douloureuses et qui posent question sur des sujets dits « problématiques », c’est presque thérapeutique.

En somme, le combat féministe qui émerge de mon travail est sur la visibilité, au sens large : la visibilité de notre travail en tant qu’auteur·rice, et la visibilité en tant que femme cisgenre avec un certain vécu qui souhaite le transmettre.

Est-ce que, au sein de votre travail, il y a des éléments ou des thématiques récurrentes qui témoignent de cette volonté de déconstruire les représentations habituelles des corps féminins ?

S. M. : Il y a la figure de la sorcière, également les violences sexistes et sexuelles, la danse qui sont des fils tendus entre différents projets. Et enfin, en ce moment j’explore le corps hybride : les femmes-oiseaux et les femmes-araignées (vues à ST-ART) (fig. 4). Je sens qu’il y a quelque chose à développer, un lien à créer avec la mythologie dans laquelle beaucoup de figures mêlent le corps féminin à d’autres éléments étranges ou merveilleux pour créer des créatures inquiétantes. La figure de la femme-araignée me passionne tout particulièrement, car y est associé toute une iconographie dans le champ des beaux-arts, notamment avec Louise Bourgeois ou Annette Messager. Cette dernière piste reste cependant un travail plutôt « décoratif » de fresques ou d’images isolées, que je n’ai pas encore injectées dans une narration. Pour l’instant, ces images n’ont pas forcément d’autre but que de plaire au regard, d’impacter graphiquement.

Fig.4. Sarah Ménard, Femmes-oiseaux, 2023

Fig.4. Sarah Ménard, Femmes-oiseaux, 2023

Installation murale, papier découpé, 700 × 600 cm.

© Sarah Ménard

Vous avez mentionné Louise Bourgeois et Annette Messager, pouvez-vous nous citer d’autres artistes, lectures et mouvements qui inspirent votre travail ?

S. M. : Effectivement, que ce soit dans les beaux-arts, et plus largement dans l’histoire de l’art, Louise Bourgeois et Annette Messager sont de grandes références. J’affectionne particulièrement leur travail, bien qu’il s’éloigne de ma pratique. Sinon, j’adore le travail de l’artiste allemande Lotte Reiniger et de l’artiste afro-américaine Kara Walker, dont les techniques se rapprochent des miennes. Kara Walker travaille sur les représentations de l’esclavagisme, sur la domination masculine et/ou blanche, notamment en réalisant des fresques et des installations en silhouette noire découpée. Son travail de revendication me touche particulièrement.

En termes de lecture, je suis très intéressée par la science-fiction en ce moment. Je lis notamment Becky Chambers et Kameron Hurley. En tant qu’autrice de bande dessinée, je pioche dans différents genres et récits qui offrent de nouvelles représentations pour nourrir mon travail narratif. Finalement, le féminisme s’insère dans tous les aspects de ma vie, culturelle notamment : qu’il s’agisse de musiques aux textes revendicateurs, de films que je regarde, d’expositions, de podcasts… Je consomme peu de contenus produits par des hommes cisgenres, car ça m’intéresse de moins en moins. Pour conclure, ma grande référence en termes de philosophie et de militantisme, c’est Angela Davis. C’est elle qui a révélé la féministe en moi, à mes 18 ans. J’ai tendance à relire ses conférences et son autobiographie, car j’y trouve une force phénoménale et des valeurs qui me touchent.

Pour conclure, pouvez-vous nous parler du lancement très récent du deuxième numéro de la revue Comme des Garces (fig. 5) ? Et quels sont vos prochains projets ?

S. M. : Le lancement a eu lieu il y a deux jours (au moment de l’entretien – donc le samedi 16 mars 2024). Beaucoup de choses ont été modifiées : le format réduit, le nombre de pages doublé, les auteur·rices associé·es, ainsi que le thème, les « autres ». Encore une fois, il s’agit d’une thématique très large, afin que chacun·e puisse y répondre à sa manière. Le travail de mise en page a également évolué avec l’intégration de nouvelles personnes dans l’équipe éditoriale (Anouck Constant, Alexane Maillard et Inès Rousset). Le premier numéro était un projet de diplôme où j’étais accompagnée par deux amies de la section illustration (Charlotte Bresler et Oriane Brunat) ainsi que de Salomé Risler, enseignante à la HEAR. Ce n’est plus le cas pour ce deuxième numéro. Je suis très fière de ce projet, dont l’expérience et l’objet final sont bien plus professionnels que le numéro précédent. Aujourd’hui, Comme des garces, c’est une association, un collectif, un réel projet professionnel qui lie la bande dessinée, l’illustration et le texte. Les auteur·rices sont toujours aussi libres, qu’il s’agisse du nombre de pages à investir ou de la forme de leur proposition. La revue est une composition, un recueil qui propose une grande diversité de styles et de récits.

Pour la suite, je pense que je vais un peu me reposer ! J’aimerais beaucoup éditer Susan la Shériffe, et j’ai des pistes pour ce faire. Mais c’est quelque chose qui prend beaucoup de temps à mettre en place. Il faut que je sois patiente, que je trouve des activités secondaires. Je fais notamment des interventions dans des écoles, et je suis également professeuse de violon.

Fig. 5. Sarah Ménard, Couverture de Comme des garces, no 2, 2024

Fig. 5. Sarah Ménard, Couverture de Comme des garces, no 2, 2024

Revue, édition collective.

© Sarah Ménard

Illustrations

  • Fig. 1. Sarah Ménard, extraits de Susan la Shériffe, 2023

    Fig. 1. Sarah Ménard, extraits de Susan la Shériffe, 2023

    Bande dessinée, encre et plume, trame numérique, 15 × 20 cm.

    © Sarah Ménard

  • Fig.2. Sarah Ménard, Couverture de Comme des garces, no 1, 2023

    Fig.2. Sarah Ménard, Couverture de Comme des garces, no 1, 2023

    Revue, édition collective, 30 × 42 cm.

    © Sarah Ménard

  • Fig.3a. Sarah Ménard, série des Salopes Décontractées, 2022

    Fig.3a. Sarah Ménard, série des Salopes Décontractées, 2022

    Papiers découpés, 30 × 42 cm.

    © Sarah Ménard

  • Fig.3b. Sarah Ménard, série des Salopes Décontractées, 2022

    Fig.3b. Sarah Ménard, série des Salopes Décontractées, 2022

    Papiers découpés, 30 × 42 cm.

    © Sarah Ménard

  • Fig.4. Sarah Ménard, Femmes-oiseaux, 2023

    Fig.4. Sarah Ménard, Femmes-oiseaux, 2023

    Installation murale, papier découpé, 700 × 600 cm.

    © Sarah Ménard

  • Fig. 5. Sarah Ménard, Couverture de Comme des garces, no 2, 2024

    Fig. 5. Sarah Ménard, Couverture de Comme des garces, no 2, 2024

    Revue, édition collective.

    © Sarah Ménard

References

Electronic reference

Sarah Ménard, Marine Le Nagard and Marion Zinssner, « Découper un autre contact avec les représentations des corps », RadaЯ [Online], 9 | 2024, Online since 26 juillet 2024, connection on 04 décembre 2024. URL : https://www.ouvroir.fr/radar/index.php?id=750

Authors

Sarah Ménard

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Marine Le Nagard

Après une licence en arts plastiques à l’université de Strasbourg, Marine Le Nagard s’est dirigée vers le master Écritures critiques et curatoriales de l’art et des cultures visuelles à l’université de Strasbourg. Elle s’intéresse tout particulièrement aux études de genre au prisme des cultures visuelles. Son travail de recherche porte sur la réappropriation d’images aux codes pornographiques et érotiques de femmes nues, par les femmes artistes.

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Marion Zinssner

À la suite d’une licence en arts plastiques à l’université de Strasbourg, Marion Zinssner s’est dirigée vers le master Écritures critiques et curatoriales de l’art et des cultures visuelles. Intéressée par les domaines de la communication culturelle et du graphisme, son travail de recherche s’est tourné vers les représentations de la beauté et des féminités véhiculées par la publicité, qu’elle analyse à travers le réemploi récurrent des mêmes œuvres d’arts au sein de ces dernières.

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