Augustin Berque. Mésologie urbaine

p. 248-255

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« Tuer le paysage »
Li Shangyin (813-859)

Introduction

Dans Mésologie urbaine1, Augustin Berque rassemble six articles écrits entre 2002 et 2019. En les assemblant dans cette livraison inédite, il traite une passionnante question : « est-il possible de recosmiser – réinvestir d’un ordre vivant – l’espace foutoir (junkspace) qui a succédé à la feue composition urbaine ? » (Berque, 2021, p. 12)2.

Les courts essais dont ce livre est constitué portent tous, dit Berque, sur l’écoumène, c’est-à-dire sur l’habitation humaine de la Terre, en mettant l’accent sur l’aspect urbain puisqu’il domine aujourd’hui l’habitat humain. Berque s’explique en premier lieu sur sa revendication de voir la mésologie comme un paradigme épistémologique. Sa thèse fondatrice est que chaque espèce vivante interprète le donné environnemental « d’une manière singulière, ce qui en fait un certain milieu » (ibid., p. 8), dans lequel l’espèce et le milieu « se co-suscitent l’un l’autre » (ibid., p. 9) – processus que la mésologie désigne par le concept de trajection.

C’est dans un bref texte liminaire, intitulé Prémisses, que Berque présente son « principe du mont Horeb », appuyé sur son « paradigme occidental moderne classique » (POMC). Il s’agit d’un paradigme établi principalement au xviie siècle avec le sujet autofondé du dualisme cartésien, mais qui plonge ses racines dans la Bible lorsque Moïse sur sa montagne transcende l’étendue, et qui s’est réalisé à la fin du xxe siècle dans le délire d’un cyborg prétendant ne plus habiter la Terre, une fois qu’il l’aura dévastée. Dans un texte poignant de 1979, François Béranger chantait ainsi : « Mamadou m’a dit / Mamadou m’a dit / On a pressé l’citron on peut jeter la peau » !

Un petit tour en mésologie

Si le terme de mésologie fut créé en 1848 par le médecin – et disciple d’Auguste Comte – Charles Robin (1821-1885), Berque signale que le biologiste allemand Ernst Haekel (1834-1919) créa, quant à lui, le terme Ökologie en 1866 dont la traduction française supplanta, au xxe siècle, un vocable couvrant peut-être un champ trop vaste.

Mais, « tandis que la mésologie disparaissait en France, elle réapparaissait en Allemagne, sous l’influence de la phénoménologie et sous le nom d’Umweltlehre » (Berque, 2021, p. 19). C’est le naturaliste Uexküll (1864-1944) qui présenta en 1934 les principes d’une science des milieux : entre un milieu et les êtres qui y vivent s’opère un « contre-assemblage » tel que les deux termes – un milieu et ses habitants – sont fonction l’un de l’autre. Un milieu est toujours propre à une espèce donnée, et comme le souligne Deleuze3 (2004) ce que l’on appelle son milieu pour une tique, par exemple, constitue en réalité son monde. Après son retour d’Allemagne, le philosophe japonais Watsuji4, en invoquant la phénoménologie, publia en 1935 Milieux. Étude de l’entrelien humain (traduit par Berque et publié sous le titre Fûdo, le milieu humain). Le concept de fûdosei désigne dans cette théorie le couplage dynamique de deux forces : l’être et son milieu ; deux « moitiés » d’un contre-assemblage que Berque a appelé « médiance ».

Cette médiance « ouvre à tous les possibles, c’est justement ce qui se passe dans les milieux concrets » (Berque, 2021, p. 23). Les choses du monde n’ont pas d’existence en soi, chaque chose n’existe que selon une manière d’entrer en relation avec elle – ce que Uexküll appelle un ton5 : « Pour une vache, une touffe d’herbe existera sur le ton de l’aliment (Esston) ; mais pour une fourmi, la même touffe d’herbe existera sur le ton de l’obstacle (Hinderniston) ; pour un scarabée, sur le ton de l’abri (Schutzton), etc. » Berque appelle ce phénomène la trajection, qui fait exister quelque chose « hors de son en-soi » pour devenir une certaine chose selon l’être concerné : c’est un « exister en tant que » (Berque, 2021, p. 24). Autrement dit, « la trajectivité d’une chose est, ontologiquement, irréductible à l’abstraction dualiste sujet-objet » (id.). Voilà une perspective qui tend à périmer le paradigme POMC et qui s’exprime aussi bien dans les sciences de la nature que dans les sciences de la culture.

Vingt sentences mésologiques

  1. Habiter institue l’être de l’humain.

  2. Nous sommes à l’âge de l’ontogéographie.

  3. Fûdosei : moment structurel de l’existence humaine.

  4. Chacun est l’être d’un certain milieu.

  5. L’environnement naturel ne régit pas la vie humaine.

  6. L’être et son milieu : couplage dynamique en un certain type existentiel.

  7. Fûdo se déploie en un appareil conceptuel.

  8. Fûdo n’est pas l’environnement naturel : il tient de l’existence humaine.

  9. Dans l’expérience humaine concrète, temporalité et spatialité se correspondent.

  10. La mésologie n’est pas de la géographie humaine.

  11. La mésologie : une écophénoménologie herméneutique supposant la qualité de sujet des êtres vivants.

  12. Le milieu et l’être concerné sont fonction l’un de l’autre.

  13. Contre-assemblage et médiance : lien réciproque entre les humains et leurs milieux.

  14. Le corps animal s’est déployé en corps social technosymbolique.

  15. Du point de vue mésologique, le corps médial est éco-technosymbolique.

  16. Écoumène : l’ensemble des milieux humains ; tout ce qui existe pour nous ; la réalité.

  17. Il n’y a pas de purs objets, mais des choses, investies par notre existence.

  18. Sortir de quelque part pour se tenir autre part : exister.

  19. La réalité : un sujet en tant que saisi par un certain être.

  20. Faire exister quelque chose en tant qu’une certaine chose.

La mondialisation comme décosmisation

« C’est en effet dans un manque foncier de cosmicité que se développe la mondalisation actuelle » (Berque, 2021, p. 60).

En termes berquiens, la décosmisation consiste en une perte de l’ordre unitaire et axiologique où s’articulaient l’humain et l’universel. La modernité engendre en effet une acosmie générale, et cette décosmisation moderne, avec la « crise de l’environnement », sape matériellement les fondements terrestres de l’existence humaine.

Notre monde, dit Berque, va son chemin sans base, « dans le seul intérêt de ceux qui dominent ce système [du marché] » (id.). Ce que nie le marché, c’est la coexistence de différents mondes à la surface de la Terre, avec chacun son foyer et son horizon. Le libéralisme économique et le néolibéralisme supposent l’illimitation des besoins de l’humanité, à un point tel qu’aujourd’hui c’est l’offre qui guide le marché, en créant indéfiniment de nouveaux « besoins » – ou du moins en excitant la demande, au sens psychanalytique du terme. C’est ce que Berque, s’inspirant de Nishida6, appelle la logique du prédicat : « le mouvement d’une telle logique est de tendre à s’absolutiser, confondant ses propres bases dans l’illimitation du jeu de ses prédicats » (ibid., p. 67), et c’est ainsi que « le monde moderne tend à absolutiser sa propre logique en détruisant la Terre » (ibid., p. 71).

Augustin Berque reprend sa brillante démonstration logique sur la relation sujet-prédicat, en reparcourant à la fois la critique heideggérienne de la métaphysique et l’extravagante philosophie d’inspiration bouddhiste de Nishida.

Intérieur-extérieur

En s’appuyant sur l’explication des étonnants liens lexicaux et sémantiques entre les notions de maison et de pronom sujet en japonais, Berque expose le sens de l’intériorité dans la culture nipponne, car si « la distinction entre dedans et dehors est universelle, [mais] elle s’établit différemment selon les milieux ; et dans l’histoire, elle connaît des glissements, voire des retournements » (ibid., p. 78). Au Japon, la notion d’intériorité liée à la personne reste relativement floue, alors que l’intériorité domestique est clairement identifiée. Cela dit, le jeu de l’intérieur et de l’extérieur est assez subtil dans la culture japonaise, et s’incarne dans l’architecture des maisons comprenant divers espaces de médiation de l’extérieur vers l’intérieur, et réciproquement – espaces qui ne sont ni dedans, ni dehors, tout en étant à la fois dedans et dehors. Mais il n’existe pas de pronom personnel, et notamment pas de possibilité de dire je : « la personne en tant que sujet individuel ne s’exprime pas » (ibid., p. 85). En fait, précise Berque, « la définition de la personne est circonstancielle », et l’intériorité est relationnelle.

Berque retire de ces remarques la réflexion selon laquelle il s’agit là d’un trait universel de l’existentialité humaine, et de tout milieu humain. Dans un milieu humain, conclut-il, on existe en tant que diverses intériorités, « selon les circonstances et en fonction du contexte » (ibid., p. 88).

Les espaces (public/privé) vus depuis la « paix lumineuse »

La paix lumineuse désigne l’ère Shōwa (1926-1989) au Japon sous le règne de l’empereur Hirohito (1901-1989). En se référant aux notes prises par Watsuji7 lors de son voyage en Europe en 1927-1928 Berque thématise l’opposition intérieur-extérieur entre les cultures japonaise et occidentale : « Les trois mots fatidiques sont prononcés : maison, individu, société. De leur rapport découlerait qu’au Japon, aux diverses échelles de l’habitat, l’espace public et l’espace privé, le dehors et le dedans s’organiseraient d’une manière quasi antithétique à celle de l’Europe » (Berque, 2021, p. 93).

Le dualisme individu-société est donc absent de la culture nipponne, dans la mesure où il est court-circuité par la catégorie, par définition variable, du commun. Pour l’illustrer, Berque présente un phénomène social important au Japon, le Chônaikai. Il s’agit d’une sorte de regroupement de familles propre à un quartier, ou plutôt un certain territoire mais lié à la proximité de l’habitat, et constitue un acteur essentiel de la vie quotidienne. L’existence de ces chônaikai correspond à « une pratique spécifique de l’autonomie locale » (ibid., p. 99) – nature et culture s’y correspondent en un certain milieu local (id.). Dans une telle pratique, la normativité est profane, lieu par lieu et cas par cas. En somme, il ne peut y avoir d’autonomie sans relations humaines concrètes. Pour Berque, cet espace des chônaikai n’est ni privé, ni public – des notions largement affaiblies –, il est du genre de la « concrescence » des gens et des choses dans un milieu local (ibid., p. 102). Berque précise que l’indistinction du public et du privé au Japon s’explique par le fait qu’il n’existe ni d’intimité, ni de publicité : « la vie privée et la vie publique s’interpénètrent, sous les espèces du commun. […] le public est à la fois au-dessus et au-dedans du privé » (ibid., p. 107).

Pour Augustin Berque, si l’on assiste à une renaissance du désir de commun à l’échelle de l’humanité, c’est qu’un paradigme transmoderne est en train de s’élaborer, incluant concrètement le tiers : le milieu concret que l’on a toujours en commun.

Dépasser l’espace-foutoir

Dans l’architecture urbaine moderne, pour Rem Koolhaas, il n’y a pas de forme, il n’y a que prolifération. Ce qui est ainsi détruit, c’est l’intégration dans une même cosmicité du cosmos et du cosmétique, de l’ordre et de l’esthétique, du céleste et du terrestre. Berque qualifie le projet architectural de « cosmophanie » : apparition d’un monde. C’est l’action conjointe de la technique et du symbolique. Faire apparaître quelque chose nécessite de la technique, mais faire apparaître quelque chose en tant qu’une certaine chose nécessite du symbolique, au sens où « le milieu est imprégné des valeurs propres à l’être considéré » (Berque, 2021, p. 116), et ainsi « chaque culture crée son propre milieu, quel que soit l’environnement »8 (ibid., p. 117). Ce qu’a donc tué la modernité, c’est l’écoumène (« l’habitée »), par extraction du sujet de son sol concret (la médiance).

L’architecture de l’espace-foutoir crée partout les mêmes formes, l’uniformité abstraite des formes c’est aujourd’hui l’international style. Le cosmétique a été détaché de toute idée de nécessité cosmique. Berque cite Le Corbusier comme symptôme de cette dérive : « Une maison est une machine à habiter » (ibid., p. 121). Dérive du lent processus d’élaboration écouménale au cours duquel « la planète, chose physico-chimique, est peu à peu devenue biosphère, chose écologique, et celle-ci finalement écoumène : demeure humaine, en ajoutant et combinant la technique et le symbole aux écosystèmes. L’écoumène est éco-techno-symbolique » (ibid., p. 122). La dérive moderne de l’architecture a laissé place à la dérive postmoderne multipliant les formes formelles – une architecture extraterrestre, dit Berque, une starchitecture. Au mot d’ordre Partout la même chose ! a succédé le mot d’ordre N’importe quoi n’importe où ! Ainsi prolifère, partout sur la Terre, l’acosmie. Peut-on chercher une solution à un tel désarroi ?

Berque considère que nous sommes en Basse-Modernité, de manière analogique au Bas-Empire. Seul un paradigme trajectif permettrait de dépasser cette ère, paradigme représenté par la formule r = S/P que l’on peut lire ainsi : « la réalité, c’est S en tant que P ». S est un objet quelconque, saisi en tant que P par les sens, par l’action, par la pensée, par la parole – alors actualisé en une chose concrète. Autrement dit, « dans un milieu concret, la réalité est trajective » (ibid., p. 127). Mais, ajoute Berque, cette trajection suppose un interprète, elle est donc nécessairement ternaire : S-I-P. Car S et P existent toujours en fonction de I.

S est la Terre.

P est notre monde, c’est-à-dire la manière dont nous saisissons S.

I est ce « nous ».

Pour dépasser l’espace-foutoir, l’architecture devrait fonder ses formes dans l’histoire d’un certain milieu ayant ses propres valeurs éthiques et esthétiques (ibid., p. 129).

« Lecture faite » …

C’est le titre d’un épilogue à ce passionnant petit recueil d’Augustin Berque, dans lequel il ressaisit quelques aspects importants de sa pensée. Je lui emprunte son titre, pour proposer moi-même, lecture faite, une brève réflexion. Avant tout, nous devons saluer son impressionnante érudition : géographe internationalement reconnu, spécialiste du Japon, lecteur expert du chinois et du japonais, mais aussi du grec et du latin, de l’allemand – et donc liseur de la phénoménologie dans le texte –, géophilosophe, poète et logicien… L’écriture de Berque, concise, rigoureuse, humble et parfois humoristique, savante et plaisante, capte toute notre attention, d’autant que les problèmes soulevés concernent d’urgence notre vie immédiate dans un monde qui va au chaos.

Outre donc l’intérêt majeur de se cultiver agréablement en lisant ce petit livre Mésologie urbaine, je retiens de cette lecture un éclairage décisif pour le problème de l’architecture scolaire. Thibaut Bouchet-Gimenez9 a appliqué le concept d’espace-foutoir à l’organisation pédagogique de la classse primaire, en forgeant à son tour le concept de classse-foutoir. Une classe-foutoir organise de façon illogique les conditions d’éducation par addition de pratiques sans entrelien, ou par éparpillement de références pédagogiques et très faible cohérence épistémologique. Mais on peut pousser le concept en parlant d’école-foutoir au sens où c’est l’ensemble du lieu qui est abandonné à n’être plus qu’un reste de l’abstraction opérée par la réduction de l’idée d’école aux programmes d’enseignement – dans un quartier lui-même, une zone elle-même devenus espace-foutoir.

La scission entre l’abstrait programmatique et un concret physique paradoxalement traité dans l’ordre de l’abstraction, cette scission produit le foutoir dans lequel prolifère l’école de la république. Une telle approche mésologique nous permet de penser le problème au-delà de la simple idée foucaldienne d’encasernement.

Si l’on envisageait l’institution d’une école selon le régime d’une pratique spécifique de l’autonomie locale, on pourrait imaginer de façon non fonctionnelle mais vivante le sens de cette école. L’enjeu de tous les enjeux étant d’habiter au sens mésologique, de reprendre pied sur la Terre/nature pour travailler un contre-assemblage entre le milieu et les êtres concernés, ce que l’on appelle école (en intégrant l’espace environnant pour l’instituer en milieu) pourrait apparaître de façon tout à fait nouvelle.

1 Berque, Augustin (2021). Mésologie urbaine. Terre urbaine.

2 C’est l’architecte hollandais Remment Lucas Koolhaas (1944-) qui a théorisé cette notion reprise par Berque – l’espace foutoir : un « bras d’honneur

3 Il s’agit, dans son entretien avec Claire Parnet tourné en 1988, de la lettre A de l’abécédaire.

4 Watsuji Tetsurô (1889-1960).

5 Il est intéressant de noter que l’on retrouve ce concept chez Stanley Cavell : Cavell, Stanley (2003). Un ton pour la philosophie. Moments d’une

6 Le philosophe Nishida Kitarô (1870-1945) fut l’initiateur d’une pensée nationaliste dite « École de Kyoto ».

7 Le philosophe et historien Watsuji Tetsurô (1889-1960).

8 C’est l’occasion de rappeler que l’écologie est l’étude de l’environnement, et la mésologie l’étude du milieu.

9 Docteur en sciences de l’éducation, dont la thèse, soutenue à Nancy en 2022, était intitulée Le jeu de l’instant.

Bibliographie

Berque, Augustin (2021). Mésologie urbaine. Terre urbaine.

Deleuze, Gilles, Parnet, Claire (2004). L’abécédaire de Gilles Deleuze. DVD Éditions Montparnasse.

Notes

1 Berque, Augustin (2021). Mésologie urbaine. Terre urbaine.

2 C’est l’architecte hollandais Remment Lucas Koolhaas (1944-) qui a théorisé cette notion reprise par Berque – l’espace foutoir : un « bras d’honneur adressé à la composition urbaine » (Berque, 2021, p. 133). L’espace foutoir résulte d’une pratique insouciante et indifférente aux lieux dans lesquels on insère de nouveaux bâtiments, en s’affranchissant « de toute obligation relationnelle envers le milieu environnant » (ibid., p. 133), par une accumulation de matières négatrice de la logique des lieux réels, au profit d’un empilement et d’une prolifération, de plus en plus, toujours plus, et dont le principe est le capitalisme.

3 Il s’agit, dans son entretien avec Claire Parnet tourné en 1988, de la lettre A de l’abécédaire.

4 Watsuji Tetsurô (1889-1960).

5 Il est intéressant de noter que l’on retrouve ce concept chez Stanley Cavell : Cavell, Stanley (2003). Un ton pour la philosophie. Moments d’une autobiographie. (trad. S. Laugier & É. Domenach). Bayard [éd. originale (1994). A Pitch of Philosophy. Autobiographical Exercises. Cambridge: Harvard University Press].

6 Le philosophe Nishida Kitarô (1870-1945) fut l’initiateur d’une pensée nationaliste dite « École de Kyoto ».

7 Le philosophe et historien Watsuji Tetsurô (1889-1960).

8 C’est l’occasion de rappeler que l’écologie est l’étude de l’environnement, et la mésologie l’étude du milieu.

9 Docteur en sciences de l’éducation, dont la thèse, soutenue à Nancy en 2022, était intitulée Le jeu de l’instant.

Citer cet article

Référence papier

Henri Louis Go, « Augustin Berque. Mésologie urbaine », La Pensée d’Ailleurs, 5 | 2023, 248-255.

Référence électronique

Henri Louis Go, « Augustin Berque. Mésologie urbaine », La Pensée d’Ailleurs [En ligne], 5 | 2023, mis en ligne le 20 octobre 2023, consulté le 27 avril 2024. URL : https://www.ouvroir.fr/lpa/index.php?id=363

Auteur

Henri Louis Go

Professeur des universités en sciences de l’éducation à l’université de Lorraine.

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